Sunday, January 31, 2010

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Le baltringue France Comedy Action movie 2010

Cast And Crew
Starring: Philippe Cura, Jean-Luc Couchard,
Alban Casterman, Vincent Lagaf, Emilie Flory

Director:Cyril Sebas
Writer:Bibi Naceri
producer :Alain Grandgerard
Cinematography by: Tariel Meliava
Genre:Comedy Action
Language:French
Country:France
Release Date:27 January 2010

Le baltringue Plot Summary:
Animateur d'une émission de télé-achat, Monsieur Guy se remet brusquement en question. Alors que l'audimat chute de jour en jour, l'homme tente de trouver de nouveaux concepts sous la pression de son associée. Parallèlement, les hasards de la vie l'amènent à croiser le chemin d'un certain Jean-Pierre, agent secret dont la mission est de démanteler un dangereux réseau de trafiquants venus de l'Est. L'occasion pour Monsieur Guy de prouver qu'il peut être bien plus qu'un simple présentateur. Un héros ? Pourquoi pas.

Le baltringue The Film Story:

Nous pensions le genre de la comédie nanardesque en France éteint depuis la triste disparition de Jean Lefèbvre, Alice Sapritch, Paul Préboist et consorts... C'était sans compter l'arrivée impromptue de Vincent Lagaf', célèbre animateur de télévision, dans le monde du Septième Art. Ce qui étonne n'est pas tant son désir de faire du cinéma mais le fait que cela ait lieu aujourd'hui. Il ne faut pas oublier qu'au début des années 90, Lagaf' était un humoriste reconnu, dont le triomphe sur scène fut particulièrement retentissant, que ce soit au Théâtre d'Edgar, au Gymnase ou bien encore au Théâtre de Paris. En 1995, il confirma d'ailleurs un véritable potentiel en tant que comédien grâce à une pièce intitulée Le Surbook dans laquelle il tenait alors le rôle principal. Puis, contre toute attente, Lagaf' se laissa séduire par les sirènes du PAF et s'y enferma petit à petit, laissant s'envoler ses rêves cinématographiques.
Quinze ans plus tard, l'acteur apparaît finalement en tête d'affiche du film Le Baltringue, d'après une idée de lui-même, sous la direction de Cyril Sebas. L'or à l'appel ?


Le baltringue Movie Review:
La première question que l'on se pose après avoir vu Le Baltringue est : POURQUOI ? Construire un film autour de la personnalité de Lagaf' apparaît à ce jour comme un pari extrêmement fou. Ceci étant, il n'est pas le premier animateur à franchir le cap, pensant trouver sa place aux côtés des plus grandes stars. En 1997, on se souvient de Nagui, alors en pleine gloire, donnant la réplique à Cristiana Reali dans un film mis en scène par Ariel Zeitoun, Une Femme très très très amoureuse. Echec sans appel. Il en sera de même pour Maïté avec Le Fabuleux destin de Madame Petlet, sorti dans l'indifférence la plus totale deux ans plus tôt. Mais cela n'est rien à la vue de certains confrères qui se sont improvisés metteurs en scène le temps d'un tournage. Parmi eux, Jacques Martin (Na !, en 1972), Guy Lux (Drôles de zèbres, en 1977), et plus récemment encore, Patrick Sébastien (T'aime, en 1999). Finalement, seul Pierre Tchernia s'en sortira avec les honneurs, avec des oeuvres tels que Le Viager, La Gueule de l'autre ou bien encore Les Gaspards, véritables classiques à part entière.



En ce sens, la prise de risques pour Lagaf' se montre ici amoindrie. L'homme n'a aucun compte à rendre, et surtout, peu de gens l'attendent. Ses inconditionnels ont semble-t-il totalement disparu de la circulation et la sortie du Baltringue en salles, particulièrement discrète, le démontre aisément. La surprise aurait donc pu être bonne si avec un minimum de bon sens l'auteur/comédien s'était littéralement lâché. Ce fut d'ailleurs sa pensée d'origine : « J'étais à un moment de ma vie professionnelle où j'aspirais à faire autre chose. Ma première idée du film était de mettre en scène un animateur populaire d'access prime time. Tout le monde le prend pour le plus gentil de la Terre mais une fois les projecteurs éteints, l'animateur se transforme en tueur à gages. Je voulais vraiment interpréter un personnage dur, un salaud. Mais on m'a prévenu : "Ça y est toi aussi, tu veux faire ton Tchao Pantin'' ». Mal conseillé, Lagaf' propose donc à notre grand regret ce qu'il fait habituellement à la télévision, à savoir un jeu des plus excessifs, sans aucune direction précise et malheureusement dénué de tout sens comique, en interprétant un personnage à la fois loufoque et hystérique. Cependant, le scénario n'apporte aucune consistance ni même justification par rapport à ce caractère qui, en conséquence, finit par agacer très vite. On comprend que l'acteur ait souhaité se faire plaisir. D'abord affublé d'une perruque on ne peut plus kitch, Lagaf' se la joue ensuite James Bond, version crâne rasé, exécutant alors quelques cascades improbables et gratuites (traîné sur plusieurs mètres derrière une voiturette de golf), le tout entre deux séquences de dialogues terriblement creux. A l'arrivée, ce n'est plus un film, mais un caprice d'enfant gâté de près de 90 minutes sans le moindre fondement.
Les amateurs du genre seront tout de même ravis d'assister à un tel spectacle, aussi ridicule qu'insensé. La rencontre ainsi que les différents rapports entre les deux personnages principaux ne sont à aucun moment crédibles (Guy propose à Jean-Pierre de l'accompagner en voiture sur plus de 150 kilomètres, cinq minutes après l'avoir rencontré...). Ainsi, Le Baltringue devient surtout prétexte à une série de situations toutes aussi insupportables les unes que les autres. Les auteurs choisissent des références parmi les plus éculées du patrimoine cinématographique (Taxi Driver, ndlr) et s'inspirent parfois avec insistance d'oeuvres cultes (Austin Powers), à la limite du plagiat (Lagaf' continuellement suivi dans la rue par des fans de sexe féminin). En somme, voilà typiquement l'exemple de métrages que n'auraient pas renié Philippe Clair, Jacques Besnard ou bien encore Max Pécas. Seulement, Vincent Lagaf' et Philippe Cura n'ont pas la prestance d'un Jerry Lewis voire d'un Aldo Maccione qui, même dans leurs pires navets, réussissaient toujours à donner un quelconque intérêt au projet, aussi débile soit-il. Par où t'es rentré, on t'a pas vu sortir reste d'ailleurs à ce jour un must dans l'histoire mondiale du nanar ! En outre, plus de trente années séparent le cinéma de Philippe Clair de celui de Cyril Sebas (précédemment coréalisateur de Gomez vs Tavarès). Et ce qui était encore toléré à une certaine époque ne l'est plus forcément aujourd'hui. Le Baltringue est un « remake » non avoué de L'emmerdeur (à la sauce Molinaro), sachant qu'entre temps, on a déjà eu droit à différents films, certes de qualités diverses mais plus ou moins identiques quant à leur thématique, tels que La Chèvre, Le Boulet, ou bien encore Tais-toi. Dès lors, la saturation est totale. Surtout lorsque le cinéaste avoue s'être inspiré de comédies américaines comme Le Flic de Beverly Hills et 48 heures, car on ne retrouve absolument rien de tout cela dans Le Baltringue. Au contraire, le film de Cyril Sebas, sans rythme apparent, est alourdi par une mise en scène grossière (travellings incessants et gros plans abusifs) sans oublier des dialogues affligeants, toutefois reconnus par Lagaf' lui-même lors d'une de ses répliques (« James Bond ne parlerait jamais comme ça. Lui, il a la classe »). Il faut vraiment le voir pour le croire. Mais personne ne vous oblige.

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